Mon approche

Mon approche

Mon but premier est de comprendre l'animal, de l'observer, pour pouvoir l'approcher et le travailler en fonction de ce qu'il nous montre, et de transmettre mon savoir à un maximum de passionnés de chevaux. En effet, malheureusement, je trouve que trop peu de personnes connaissent réellement le comportement des chevaux, y compris dans le milieu professionnel. Il suffit de regarder les spectacles équestres ou les chevaux de nombreux professionnels (qui disent pourtant utiliser des méthodes douces et où on voit des chevaux en "liberté") pour se rendre compte que les chevaux sont la plupart du temps soit agressifs et menaçant dans le travail, soit "éteints". 

Attention, je ne leur jette pas la pierre, et je ne me place pas du tout en tant que professionnelle qui a la science infuse, loin de là ! Je pense simplement que ces professionnel sont d'excellents dresseurs, (à qui j'envie les connaissances en matière d'apprentissage pour certains exercices) mais ne sont pas des comportementalistes.

Mon rôle en tant que comportementaliste est donc de venir observer votre cheval dans ses conditions de vies habituelles, de vous voir évoluer ensembles, de vous poser un maximum de questions afin d'en savoir un maximum sur lui, sur son vécu et sur votre relation. En fonction du/des trouble(s) du comportement, je le regarderai également évoluer en liberté afin de voir comment il se déplace, s'il est bloqué quelque part.
Je vous demanderai quel suivi au niveau de sa santé il a déjà eu (vétérinaire, ostéopathe, shiatsu, dentiste, saddle fitter, ferrage/parage ...) et je vous conseillerai très certainement de faire intervenir certains professionnels en fonction du soucis à résoudre.

En effet, il faut savoir qu'un cheval méchant n'existe pas, qu'un cheval faignant n'existe pas, qu'un cheval qui fait semblant n'existe pas. Si votre cheval a des troubles du comportement, c'est qu'il exprime un mal être, plus ou moins important. Je suis donc là pour vous aider à déterminer lequel. Et à le résoudre ! Je ne veux pas masquer les "symptômes", ou apprendre au cheval à ne plus réagir en utilisant des "codes" et avoir un cheval éteint. Mon but est que le cheval se sente le mieux possible. Une meilleure relation entre vous ne sera qu'une conséquence logique d'un bien être de sa part.

Cela peut donc demander du travail en fonction du soucis à résoudre. Cependant, sachez que très souvent, dans la plupart des cas, une séance par semaine est suffisante pour avoir des résultats très rapidement si toutes les conditions sont respectées pour que les nouveaux apprentissages soient optimisés : 

Par exemple, dans le cas d'un cheval agressif à cause d'une selle mal adaptée, on va lui réapprendre à accepter la selle sur le dos en passant par différentes étapes (acceptation du toucher, acceptation du pansage, de la mise du tapis, de la mise de la selle, du sanglage, ... jusq'au montoir). Le but étant de montrer au cheval qu'on ne va pas forcément le seller, ni le monter, et surtout qu'on ne lui fera pas mal. Mais si entre temps, une autre personne vient monter le cheval, toujours avec cette selle mal adaptée, forcément le cheval ne comprendra pas, et la rééducation ne sera pas efficace et ne servira à rien.

Mais il arrive régulièrement aussi qu'une seule séance suffise puisqu'il ne faut modifier que quelques petites choses dans les habitudes du couple homme/cheval. Ajoutez à cela l'apport de connaissances en comportement du cheval et en attitude à adopter vis à vis de celui-ci, et la relation s'en trouve tout de suite facilitée !

J'utilise également le renforcement positif, et plus particulièrement la récompense alimentaire. En effet, il a été démontré scientifiquement que c'est la méthode qui donne le plus de résultats à long terme, et en un minimum de temps. Pourquoi ? Parce que l'animal trouve du plaisir dans une action qui avant pouvait lui être désagréable ou effrayante. Ce qui était négatif avant devient alors positif pour lui. C'est également LA SEULE méthode qui joue également sur le moral du cheval ! Je tiens cependant à préciser que la récompense n'est là que pendant l'apprentissage, en aucun cas on devient "dépendant" de la nourriture. 

J'entends également régulièrement des personnes me dirent qu'elles ne veulent pas utiliser la récompense alimentaire parce que ça rend les chevaux agressifs, ou obsédés par la nourriture, qu'ils viennent fouiller, etc. Sachez que c'est comme n'importe quel apprentissage ; il y a une méthode à respecter, un timing à avoir et une éducation à apporter autour de la nourriture.  D'autres personnes me disent "mon cheval ne réagit pas à la nourriture", "ça ne marche pas avec mon cheval" : la nourriture fonctionne avec tous les chevaux. Si cela ne fonctionne pas, c'est qu'il y a un soucis, soit dans l'utilisation de la récompense (mauvaise méthode, mauvais timing, ...) soit au niveau du moral du cheval : un cheval qui refuse la nourriture témoigne souvent d'un cheval éteint, déprimé. Rassurez vous, ça se corrige relativement rapidement.

Pour les personnes qui malgré tout ne veulent pas utiliser la nourriture, ne vous en faites pas, d'autres méthodes sont également efficaces. Elles seront cependant moins rapides.